7 juin 2007
deux poèmes
Deux poèmes de Guillaume Apollinaire, que l'un de mes cousins et moi nous sommes échangés par mail, en mémoire de notre grand-père :
Il pleut des voix de femmes comme si elles
étaient mortes même dans le souvenir
c'est vous aussi qu'il pleut merveilleuses
rencontres de ma vie ô gouttelettes
et ces nuages cabrés se prennent à hennir
tout un univers de villes auriculaires
écoute s'il pleut tandis que le regret et
le dédain pleurent une ancienne musique
écoute tomber les liens qui te retiennent
en haut et en bas
L'Adieu
J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps Brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
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