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Through the Looking-Glass

24 août 2008

Des inconvénients du silence

Je suis absente de ce blog depuis longtemps déjà. Grand bien m'a pris de faire un tour ici et dans vos commentaires : j'y ai découvert un petit malin, JC (non pas Jésus-Christ, mais Jean-Claude, ce qui est beaucoup moins mystique), qui a dû arriver ici en tapant "déprime, dépression, stress, mal-être" dans google. Effectivement, je ne peux pas renier la dépression et ses méfaits sur ma personne. Néanmoins, je ne tolère nullement que ce monsieur se croit pour autant autorisé à utiliser la page des commentaires comme support de sa publicité. Si encore il s'agissait d'un ouvrage d'intérêt sur la question de la dépression ou de la mélancolie ! Las, il ne s'agit que d'un désir mercantile : vendre une carte - dont je tairai le nom - censée vous soulager de tous les maux, de la dépression à l'absence de libido en passant par la constipation et les jambes lourdes. Je me demande si la petite carte ne pourrait pas favoriser le retour de l'être aimé (quoique de ce côté là, je suis tout à fait satisfaite) et accroître ma fortune : vous n'auriez pas les numéros gagnants du keno de demain monsieur JC ?

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16 avril 2008

Burning issue

Une interrogation qui ne cesse de traverser ma cure, et qui sous-tend l'interrogation sur ce qui, en moi, peut dire "je" : qu'est ce que la féminité ? qu'est-ce que ma féminité ?

16 avril 2008

Il y a longtemps...

conciergerielongtemps que je ne suis pas venue ici. Je pensais en avoir fini avec cette parole infiniment ressassée sur moi. Au bout de six mois, je me rends compte que quelque chose manque cependant, que cet autre blog sur mon métier ne peut en aucun cas m'apporter. Il m'y manque l'oxygène et une certaine liberté. Ici, je creuse, là, j'expose.

Ici je creuse... je me parle, je me dis, ou du moins j'essaie de dire "je". Je parle de quelque chose qui essaie d'être moi et de ce "je" que je ne souhaite plus oblitérer. Quelque chose qui voudrait dire librement "je désire". je dés-ire ? Détourner, retourner, sublimer cette fureur contre ce qui en moi veut dire "je" ? Accepter que je ne soit pas si haïssable que ce qu'il pourrait sembler.

Accepter que peut-être, après tout, j'ai encore besoin de parler.

16 novembre 2007

résidence secondaire

19 octobre 2007

un peu de lyrisme

DSCN07460325Ce matin, les 4e planchaient sur le fantastique.

Concentrés, absorbés même par la difficile question des points de vue, ils furent soudain interrompus par le pouffement de rire de leur professeur, qui corrigeait une dictée.
En effet, je venais de trouver ceci : "Une eau invisible mûr-mûr sous l'herbe"... J'avoue n'avoir pas résisté à "mûr-mûr"...

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7 octobre 2007

pourquoi tant D N ?

img_adnUne histoire d'ADN, encore. Je cite, y compris les erreurs d'orthographe et de grammaire :

"Après 5 minutes de réflexion, je vis un cheuveu coincé dans le revolver. Il le pris et l'analysas. L'homme qui pleurait pour dire que ce n'était pas lui n'avait pas le même hadhéène." (je souligne)
Commentaire de la prof : quelle rapidité dans l'analyse !

Plus bas dans la même copie, alors que l'inspecteur cherche le coupable : "Au bout d'un moment, l'un des acteurs me dit : "Le frère de Charlie (l'acteur mort) avait l'air d'avoir la haine de son frère. Enfin une piste.
- Où est son frère ? demanda-t-il avec espoir.
- Aucune idée.
- Donc c'est un gros suspect"

Je trouve la capacité de déduction de l'enquêteur assez fabuleuse quand même. Et puis la qualification de "gros suspect" ("qui est gros ?" dirait Obelix) est irrésistible.

7 octobre 2007

"Bourrée de complexes / Elle a bien changé / Faut la faire psychanalyser" (Boris Vian)

GiacomettiAisling, 1m65, imc=21,3, beaucoup de musculation et de cardio-training, encore plus de complexes.

Tel a été le contenu du dernier entretien avec le Che. Le pauvre, je crains parfois de l'ennuyer autant que je m'ennuie avec cette histoire. Je me trouve si pitoyable de ne pas parvenir à me défaire de ce complexe.
Toujours est-il que j'ai reconnu avoir fait de moi-même écran lors de la séance précédente, et avoir parlé de faits peu importants alors que parler de mon corps me tenait bien plus à coeur. Et je suis partie à évoquer mon rejet. Bien sûr je me demande ce que je rejette, depuis si longtemps. Depuis la fin de l'enfance, depuis seize ou dix-sept ans, je "sais" que je suis trop grosse. Du moins, fut une époque, j'étais trop enveloppée. Mais l'adolescence est passée par là, j'ai grandi, minci, changé. Mais les complexes et les certitudes, eux, sont restés. J'évoque mon adolescence, qui cristallise bien des dégoûts et des peurs, j'évoque ma vie de jeune adulte, puis d'adulte, ma vie de femme enfin. Je sais que j'entre dans une norme de minceur. Et pourtant, je me vois grosse et grasse. Plus je pratique la musculation, plus j'ai besoin de m'exercer. Toujours plus d'exercices, de séries, de répétitions, de poids. Toujours plus de protéines, toujours moins de graisses. Cependant, entre mon corps et moi, ça ne va toujours pas. L'entretien aborde la question du plaisir : on ne peut se plaire qu'à condition de se faire plaisir, et non en se privant.
Silence dans le cabinet. Pour la cinquième fois en quarante-cinq minutes, j'entends :
"A quoi pensez-vous ?
- J'ai le mot de mérite en tête. C'est comme si je ne méritais pas d'aimer mon corps, comme si j'avais besoin de me faire payer quelque chose que je répercuterais sur le physique. Quant à savoir quoi, je n'en ai pas la moindre idée."
Comme à chaque fin de séance, il pose doucement sa main droite sur la tête du divan et termine par ces mots, presque chuchotés : "On va s'arrêter là."

7 octobre 2007

Allez, un dernier pour la route...

holmesEn pleine correction, il aurait été dommage de ne pas parvenir à trouver une seule ânerie.

Les 5e viennent d'étudier, sous la houlette de leur charmante professeure (oui, moi, réveillez-vous un peu !), le Ruban Moucheté, célèbre aventure de Sherlock Holmes. Il s'agit d'une séquence sur la nouvelle policière. Leur sujet de rédaction consiste à imaginer la description d'une scène de crime, dans un théâtre,  par un spectateur-témoin puis par le détective. Corentin choisit de nous livrer les pensées d'un enquêteur qui n'est autre que Sherlock Holmes. Comme ses camarades, et conformément au sujet, il décrit la victime d'un coup de feu (enfin, il l'évoque), il prend en compte le cadre spatial (une salle de théâtre). En revanche, il a quelque peu omis de tenir compte du cadre temporel dans lequel sa référence à Holmes le plongeait :
"Je demandai aux scientifiques quel était l'ADN de ce pistolet."
Commentaire de la correctrice : à l'époque de Sherlock Holmes, on n'a pas encore découvert l'ADN ; par ailleurs, un pistolet n'a pas d'ADN, n'étant pas un être vivant...

5 octobre 2007

je préserve, tu préserves, il préserve...

ivre_20pefje revois le passé composé avec mes 6e. Histoire de sonder leurs souvenirs grammaticaux, je leur demande quels sont les 6 modes du français. L'un nomme l'indicatif, l'autre le subjonctif. Un troisième évoque l'impératif.

Et puis, Alain lève la main :
"Oui, Alain ? Quel autre mode ?
- LE... le PRESERVATIF !"

4 octobre 2007

silence

1457950824_a11af1e086journée silencieuse sur les blogs, en soutien à la population birmane.

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